Regarder au fond d'yeux bleus, verts, chocolats, noirs, froids, rieurs, distants, étonnés. Passer ses bras autour de tailles rondes, osseuses, moelleuses, râpeuses. Embrasser des lèvres douces, pulpeuses, fines, bavardes, taiseuses, qui goûtent le nutella, la fraise ou la pomme. Enlever un T-shirt noir, un jean slim, un jean large, des baskets. Observer un sourire moqueur, heureux, idiot, calculateur. Connaître des dizaines de rires différents, de mimiques, de manies, de mains, de baisers, de défauts. Puis peut-être que non. Peut-être qu'on s'amuse, qu'on s'amuse, jusqu'à ce qu'on tombe sur quelqu'un, qu'on lui trébuche dessus, et que ce quelqu'un, cet "obstacle", devienne bien plus qu'une dalle mal fixée. Jusqu'à ce que cet obstacle devienne de l'oxygène, une nécessité...
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