BLOG EN RECONSTRUCTION

Et même si à l'heure de notre rencontre il y avait une erreur à nos deux montres, si le monde entier est à ses genoux, et moi je l'attends pendant qu'elle danse, les amis, les parents, les apparences, tout est contre nous sauf... nous.

Et même si on s'aime, c'est aussi je pense que nos différences vont ensemble, qu'à son impatience il faut ma patience, qu'à sa violence il faut mes silences. Le goût de vivre libres nous rassemble. Nos souffrances ont des ressemblances. Et même infidèle, je sais qu'elle m'est fidèle. Oh non, je ne me suis pas trompé d'elle. Et lorsqu'elle n'est pas sage comme une image, elle sait que je l'attends derrière la page. Les cris, les phrases, les mauvais mots, qu'importe. Il y a de la lumière sous nos portes. Et même si je la perds un jour de tempête, Dieu si elle me quitte, de nos défaites on fera des fêtes. Et on oubliera vite. Je lui dirais avec douceur que le corps est la maison du coeur. C'est pour toujours.

Tu connais mon tonton, tu connais sa compagne, tu connais la maison qu'ils ont à la campagne.

Tu connais mes parents, tu connais ma grand-mère, t'as pleuré avec maman au cimetière. Je connais ton frangin, je connais ta frangine, j'ai déjà vu ton père en slip dans la cuisine. J'ai dormi dans la chambre de quand t'étais gamine, j'ai lavé le doudou du fils de ta cousine. Tu connais mes potes, tu connais nos souvenirs, tu connais les anecdotes qui nous font rire. Tu connais mon état quand j'ai trop fait la fête, et tu m'as déjà vu penché sur la cuvette. Tu connais mes retards, je connais ton boulot, je connais le petit square au pied du métro. Je lis les post-it que tu mets sur le frigo, les revues de la salle d'attente de ton gynéco. Tu connais mes envies, tu connais mes prouesses, tu sais qui j'ai aimé avant qu'on se connaisse. Tu me confies tes peurs et tu partages mes doutes, tu corriges mes erreurs et tu les pardonne toutes. Je connais tes soupirs, je connais ton souffle, l'éclat de ton rire, le goût de ta bouche. J'écoute ta voix et son chuchotement et comment tu respires en t'endormant. 
Et si c'est le temps qui passe qui fait qu'on se connait, il faut que le temps passe et ne s'arrête jamais...

Vous savez, on dit qu'on ne reconnaît pas les moments importants de notre vie lorsqu'ils se produisent.



On se satisfait des idées, des choses, des personnes et on les prend pour acquises. Et habituellement, ce n'est que lorsque cette chose est sur le point de vous être enlevée que vous réalisez à quel point vous vous êtes trompés, que vous réalisez à quel point vous en avez vraiment besoin et à quel point vous l'aimez.

Quelque chose se jouait entre eux.

Ni le temps, ni la distance n'avait tempéré son amour. Ce n'était pas de la séduction... pas du désir, mais ça avait la force de l'évidence. Mais un amour qui vous fait souffrir à en crever est-il vraiment un amour ?

Et dans un dernier souffle, je comprends tout.

Que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours.

Ce qui me touche, c'est toi et le bruit de tes pas.



Ce qui fait mal, c'est toi quand tu es loin de moi. Ce qui me brûle, c'est ta peau quand d'autres en rêvent trop. Ce qui fait peur, c'est tes envies quand je n'en fais plus partie. Ce qui me touche, c'est toi et le son de ta voix. Ce qui fait mal, c'est tes bras s'ils s'ouvrent à d'autres que moi. Ce qui me tue, c'est ton coeur quand ses battements me leurrent. Ce qui fait mal, c'est tes envies. Moi, le témoin de ta vie.

Le bonheur est un état d'esprit, c'est une condition, et non une destination.

C'est comme être fatigué ou avoir faim, ce n'est pas permanent. Ca vient, ça part, et c'est bien. Et je pense que si les gens avaient pensé de cette façon, ils auraient trouvé le bonheur beaucoup plus souvent.

- J'oubliais de vous dire que...

- Que quoi ?
- Que j'ai une envie de vous faire l'amour, que vous ne pouvez pas imaginer. Mais je ne le dirais à personne. Surtout pas à vous, là. Il faudrait me torturer pour me le faire dire. 
- Dire quoi ?
- Que j'ai envie de faire l'amour avec vous et pas qu'une seule fois. Je voudrais le faire et le refaire. Mais je ne vous le dirais jamais. Si je perdais la tête je vous dirais que j'ai envie de faire l'amour avec vous devant cette maison pour toute la vie. 

"On commence le jeu, les retardataires sont éliminés !



Le premier qui obtient un total de 1000 points gagne un véritable char d'assaut. Sacrés veinards. Tous les jours le classement vous sera communiqué par ce haut parleur là, et chaque jour la personne qui sera classée dernière devra porter la mention "Ane" sur un carton accroché dans le dos. Nous on joue le rôle des très très méchants qui aboient sans arrêt et qui donnent des ordres en hurlant, ceux qui ont peur perdent des points. Dans trois cas on peut perdre le total des points acquis : premièrement, tous ceux qui se mettent à pleurer, deuxièmement, tous ceux qui demandent à voir leur maman, et tous ceux qui se plaignent d'avoir faim et qui demandent un goûter : aucun goûter !
Et on a vite fait de perdre des points parce qu'on a faim. Pas plus tard qu'hier, j'ai moi-même perdu 40 points parce que j'ai cassé les pieds à tout le monde pendant une heure pour avoir de la marmelade. A la confiture d'abricot. Lui à la fraise. Ah, euh toutes les sucettes sont interdites, c'est pas la peine d'en réclamer on en donne pas, on les mange toutes. Hier, j'en ai mangé une vingtaine. J'ai un de ces mal de ventre. Mais je me suis régalé. Ça valait le coup. Excusez-moi de vous fausser compagnie mais aujourd'hui on joue à cache-cache et si j'y vais pas, je vais me faire engueuler."

Ainsi avons nous commencé à découvrir leurs vies.

A acquérir des souvenirs communs que nous n'avions pas vécu. Nous avons compris l'emprisonnement que c'est d'être une fille, qui vous oblige sans cesse à réfléchir et à rêver, et fini par vous apprendre à marier les couleurs. Nous avons appris que les filles sont des femmes déguisées. Qu'elles comprennent l'amour et même la mort. Et que notre seule tâche est de produire le bruit de fond qui semble les fasciner. Nous avons appris qu'elles savent tout de nous, et qu'elles nous demeurent insaisissables.

J'ai entendu une blague un jour.

Un homme va chez le toubib, dit qu'il est déprimé, la vie lui parait dure et cruelle. Il dit qu'il se sent tout seul dans un monde menaçant. Le toubib dit : "le remède est simple, le grand clown Paillasse est en ville. Allez le voir, ça vous remontera." L'homme éclate en sanglot : "Mais docteur, qu'il dit, je suis Paillasse."
Voilà, bonne blague, tout le monde rigole, roulements de tambour, rideau.

C'est pas croyable... le facteur chance dans la vie.



C'est époustouflant ! Tu entres dans le monde, par le plus complet hasard, quelque part au bord du Mississipi. Alors que je suis moi le produit de l'union de Samy et Yeta Yelnikoff dans le Bronx, des décennies plus tôt. Et par le plus astronomique des enchaînements de circonstances, nos chemins se croisent.

J'adore que tu aies le nez qui coule quand il fait 22°, j'adore que tu mettes une heure et demie pour commander un sandwich, j'adore la petite ride que tu as là quand tu me regardes comme si j'étais un dingue.

J'adore qu'après avoir passé la journée avec toi j'ai les vêtements tout parfumés par ton odeur et j'adore que tu sois la dernière personne à laquelle j'ai envie de parler avant de me mettre au lit. Et ce n'est pas parce que je suis seul et que c'est la saint Sylvestre. Si je suis là moi ce soir, c'est parce que quand on se rend compte qu'on veut passer le reste de ses jours avec une femme, faut pas traîner les pieds, il faut se lancer aussitôt que possible.

J'ai réfléchi à ce que tu m'avais dit l'autre jour, à propos de ma peinture ; j'ai passé la moitié de la nuit à y réfléchir.

Et puis j'ai eu un flash. Après je me suis paisiblement endormi, et puis je n'ai pas pensé à toi. Tu sais ce que j'ai compris ? Tu n'es qu'un gosse. Tu parles sans avoir la moindre idée de ce dont tu parles. 
Si je te dis de me parler d'art, tu vas me balancer un condensé de tous les livres sur le sujet. Michel-Ange, tu sais plein de trucs sur lui. Sur son oeuvre, sur ses choix politiques, sur lui et sur le pape, ses tendances sexuelles, tout le bazar, quoi. Mais je parie que ce qu'on respire dans la Chapelle Sixtine, son odeur, tu connais pas. Tu ne peux pas savoir ce que c'est que de lever les yeux sur le magnifique plafond. Tu sais pas.
Si je te dis de me parler des femmes, tu vas m'offrir un topo sur les femmes que tu as le plus aimées, il t'est peut-être même arrivé de baiser quelques fois, mais tu ne sauras pas me décrire ce que c'est que de se réveiller près d'une femme et de se sentir vraiment heureux.
Tu es un coriace. Si je te faisais parler de la guerre, c'est probablement tout Shakespeare que tu me citerais : "Une fois de plus sur la brèche, mes amis !". Mais tu n'as pas vécu la guerre. Tu n'as jamais tenu contre toi ton meilleur ami. Tu ne l'as pas vu haleter jusqu'au dernier souffle avec un regard qui implore.
Si je te fais parler d'amour, tu vas probablement me dire un sonnet. Mais tu n'as pas connu de femme devant qui tu t'es senti vulnérable. Une femme qui t'aie étalé d'un simple regard. Comme si Dieu avait envoyé un ange sur Terre pour toi. Pour t'arracher au profondeur de l'enfer. Et tu ne sais pas ce que c'est d'être son ange à elle. Et de savoir que l'amour que tu as pour elle est éternel. Et survivra à tout. Même au cancer. Et aux nuits passées assis dans une chambre d'hôpital pendant des mois en lui tenant la main, parce que les médecins ont lu dans tes yeux que tu n'avais pas l'intention de te plier aux heures de visites. Tu ignores ce que c'est que de perdre quelqu'un. Parce qu'on ne connaît ça que quand on sait aimer plus qu'on ne s'aime soi-même. Je doute que tu aies déjà osé aimer à ce point.
Quand je te regarde, ce n'est pas un homme intelligent et solide que je vois. Ce que je vois c'est un gosse, culotté, qui meurt de trouille. Mais tu es un génie Will, ça, personne ne le nie. Personne ne pourrait comprendre ce qui est au fond de toi. Mais toi tu présumes que tu sais tout de moi parce que tu as vu une toile que j'ai peinte et ça, ça te permet de disséquer ma vie. Tu es orphelin n'est-ce pas ? Tu crois que je sais quelque chose des difficultés que tu as rencontrées dans la vie, de ce que tu ressens, de ce que tu es, sous prétexte que j'ai lu Oliver Twist ? Est-ce que ça suffit à te résumer ?
Personnellement, j'en ai vraiment rien à foutre de tout ça, parce que je vais te dire, je n'ai rien à apprendre de toi que je n'apprendrai pas dans n'importe quel bouquin. A moins que tu veuilles me parler de toi. De qui tu es. Là ça m'intéresse. Là je suis à toi. Mais c'est pas ce que tu veux faire, hein vieux ? Tu as trop peur de ce que tu pourrais dire.

Je crois que je comprends exactement où vous êtes, vous êtes très belle et vous croyez que les hommes ne s'intéressent à vous que parce que vous êtes belle, mais ce que vous aimeriez c'est qu'ils s'intéressent à vous parce que vous êtes vous !



Le problème c'est que toute cette beauté mise à part, vous n'êtes pas très intéressante, vous êtes revêche, vous êtes agressive, vous êtes d'humeur maussade et renfermée. Je sais que vous voudriez quelqu'un qui dépasse tout ça et découvre la vraie personne qui se cache derrière. Mais la seule raison pour laquelle on prendrait la peine de dépasser tout ça, c'est parce que vous êtes belle ! Quelle ironie du sort, en fin de compte votre vrai problème c'est vous !

Au fur et à mesure que grandissent les filles, elles se font enseigner un tas de choses.

Si un garçon vous donne un coup de poing c'est qu'il vous aime, n'essayez jamais de vous couper vous-même votre propre frange, un jour vous rencontrerez un gars merveilleux et vous vivrez alors votre propre conte de fée. Tous les films que nous voyons, toutes les histoires qu'on nous raconte nous implorent d'attendre que ça nous arrive. Le coup de théâtre du 3ème acte... la déclaration d'amour inattendue... l'exception qui confirme la règle. Mais nous sommes parfois si pressées de vivre notre conte de fée que nous n'apprenons pas à interpréter les signes. Comment faire la différence entre ceux qui sont intéressés par nous et ceux qui ne le sont pas ? Ceux qui resteront avec nous et ceux qui ne resteront pas ? Il se peut que parfois le gars merveilleux ne fasse pas partie du conte de fée, il se peut que ce soit... vous... toute seule... qui vous reconstruisiez et vous repartirez à zéro, vous vous rendrez ainsi disponible pour un meilleur avenir. Peut-être que le conte de fée c'est tout simplement... tourner la page. 
Ou peut-être que le conte de fée c'est le fait que en dépit de tous les appels retournés, les coeurs brisés, en dépit de toutes les gaffes et les signes mal interprétés, en dépit de tous les chagrins et les humiliations... vous n'ayez jamais, jamais perdu espoir.

Les liens se font et se défont, c'est la vie.


Un matin l'un reste, l'autre part, sans que l'on sache toujours pourquoi. Je ne peux pas tout donner à l'autre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Je ne veux pas bâtir ma vie sur les sentiments parce que les sentiments changent. Ils sont fragiles et incertains. Tu les crois profonds et ils sont soumis à une jupe qui passe, à un sourire enjôleur.

Quand tu es dans la lune, les idées en panne, je me voudrais brune comme une gitane.



Me glisser entre tes doigts et puis me brûler, me consumer pour toi. N'être que fumée. Quand tu es dans ce monde où tes rêves t'entraînent, je me voudrais blonde comme une américaine. Etre douce et sage, ou sucrée, t'emmener sur mon nuage de fumée. Je peux être française en robe bleue, anglaise si tu le veux. Ou être à la menthe, en bague dorée. Ne crois pas que je mente, tout n'est que fumée. On fait tout un tabac quand l'amour s'en vient ou s'en va. On est les cigarettes qu'il roule quand il a envie. Et je deviens fumée pour t'intoxiquer de moi. Blonde ou brune, brune ou blonde, je le serai pour toi. 
L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête. Quand on ne peut plus s'en passer, tout ça s'envole en fumée.

- Tu n'as pas eu d'enfant, avec Ana. Pourquoi ? C'est elle qui ne veut pas ?

- Quelle drôle de question... Tu remarqueras qu'on ne pose jamais l'inverse... Pourquoi en as-tu, toi, des enfants ? Étrange idée, quand on y pense, que de se reproduire... A croire que les gens sont si contents d'eux qu'ils se disent : je suis tellement intéressant que je vais fabriquer quelqu'un qui me ressemble.
- C'est par amour, qu'on fait des enfants !
- Par amour ? Laisse-moi rire ! Par vanité, plutôt ! Par manque d'imagination, aussi. Par conservatisme primaire, sans doute. Mais par amour ? Quelle idée absurde ! On aime une personne parce qu'elle existe, c'est la condition sine qua non. Or un enfant n'existe pas au moment où on le fait, tu es d'accord ?
- Oui, évidemment, mais...
- Donc on ne le fait pas par amour, puisqu'il n'existe pas. 
- Mais tu aimes les enfants puisque tu aimes les miens.
- C'est ce que je te dis. Je les aime parce qu'ils existent. Je les aime parce que je t'aime, toi, et qu'ils sont une partie de toi. 
- Donc, si nous faisions un enfant, tu l'aimerais forcément.
- Pure supposition. Je te prends en l'état, comme tu es. Je ne t'enlève rien et ne t'ajoute rien. Je n'ai pas besoin d'un enfant de toi pour t'aimer, je n'ai pas besoin qu'un enfant soit de moi pour l'aimer. C'est ça le vrai amour. Sans conditions. Aimer juste parce que c'est un enfant, et qu'il est là. Mais décider d'ajouter un élément à l'immense troupeau bêlant de l'humanité, je ne vois pas l'intérêt.

- Merde, Holly. Ça ne veut rien dire pour toi, tout ça ?

- Tout quoi ?
- On vient juste de passer notre première nuit ensemble et tu es là à faire tes mots croisés de merde. 
- Je fais des mots croisés tous les dimanches, dit Holly. Et je partais du principe que cette nuit serait suivie de beaucoup d'autres. En plus, ça fait trop d'émotions pour moi, alors j'ai envie de remettre les choses dans leur contexte normal. Je ne veux pas de l'une de ces histoires d'amour passionnées où on perd du poids et où on se sent mal en permanence.
Guido ne trouvait rien à répondre à cela. Cette nuit serait suivie de beaucoup d'autres, avait-elle dit. Dite sur un ton calme et mesuré cette phrase le désarma complètement. Et elle avait raison de vouloir que tout soit normal. Ce sentiment l'émut profondément comme tout ce qui la concernait. Car Guido, lui, était au milieu d'une histoire d'amour passionnée qui lui faisait perdre du poids et se sentir mal en permanence.

Que dire du bonheur ? Rien. Ça emmerde le monde.



Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Vous seriez jaloux, mesquins. Pourquoi cela marcherait-il à ce point pour nous, et pas pour vous ? Et puis je ne vais pas vous raconter mon sourire niais ? Ça ne se raconte pas un sourire, surtout niais !
Je ne vais pas vous retranscrire les adorables bêtises qu'on se débite à longueur de nuits, ni décrire sa façon de replacer mes mèches derrière mon oreille, la douceur de sa joue contre la mienne, et son regard plongé dans le mien... 
Vous voyez, je tombe très vite dans les mauvais clichés.

Someone like you

I heard that you're settled down, that you found a girl and you're married now, I heard that your dreams came true, guess she gave you things i didn't give to you. Old friend, why are you so shy ? Ain't like you to hold back or hide from the light. You know how the time flies, only yesterday was the time of our lives. We were born and raised in a summer haze, bound by the surprise of your glory days. 
I hate to turn up out of the blue uninvited, but I couldn't stay away, I couldn't fight it. I had hoped you'd see my face and that you'd be reminded that for me it isn't over. Nevermind, I'll find someone like you. I wish nothing but the best for you too. Don't forget me, I beg, I remember you said "Sometimes it lasts in love, but sometimes it hurts instead". Sometimes it lasts in love, but sometimes it hurts instead, yeah.
Nothing compares, no worries or cares, regrets and mistakes, they're memories made... Who would have known how bittersweet this would taste ?