BLOG EN RECONSTRUCTION

You may not be her first, her last, or her only.



She loved before she may love again. But if she loves you now, what else matters ? She's not perfect - you aren't either, and the two of you may never be perfect together but if she can make you laugh, cause you to think twice, and admit to being human and making mistakes, hold onto her and give her the most you can... She may not be thinking about you every second of the day, but she will give you a part of her that she knows you can break - her heart. So don't hurt her, don't change her, don't analyze and don't expect more than she can give. 
Smile when she makes you happy, let her know when she makes you mad, and miss her when she's not there.

Si j'avais su que j'allais crever ici, j'aurais vécu autrement.

J'aurais baisé sans préservatif, voyagé davantage, essayé l'héroïne et l'opium. J'aurais moins fait d'études et perdu moins de temps. J'aurais tenté plus souvent ma chance avec les femmes au lieu d'avoir sans cesse la trouille d'être humilié. J'aurais dû être un gangster, braquer des banques au lieu d'obéir bêtement aux lois. Je n'aurais pas arrêté de fumer. Pour protéger quoi ? Ma santé ? J'aurais fondé un groupe de rock, quitte à crever la dalle plutôt que de faire un métier gonflant pour de l'argent. J'aurais viré mon boss beaucoup plus tôt. J'aurais vécu à New York, porté un long manteau noir et des lunettes de soleil en pleine nuit, mis de la crème auto bronzante toute l'année. J'aurais acheté plus de voitures. Quel gâchis tout cet argent que je ne dépensais jamais ! J'aurais essayé de me faire cloner. Je me serais rasé la tête, pour voir. J'aurais dû tuer des gens, pour voir. J'aurais dû prendre plus de risques puisque, de toute façon, j'ai tout perdu. 
Ou alors, j'aurais simplement dû essayer d'être un homme meilleur.


"J'avoue, je vous ai trouvé insupportable en tant que comédienne. Si bien qu'au deuxième acte, j'ai failli m'étouffer avec mon bonbon à la menthe, et j'en étais presque content."

Comme la plupart des humanoïdes, je souffre de posséder ce que les bouddhistes appellent "l'esprit du singe".



Des pensées qui se balancent d'une branche à l'autre, et ne s'interrompent que pour se gratter, cracher et éructer. Entre le passé lointain et le futur inconnaissable, mon esprit se balance allègrement à travers le temps, effleure des dizaines d'idées à la minute, sans harnais ni discipline. Cela n'est pas, en soi, un problème ; le problème réside dans la pièce jointe émotionnelle qui accompagne l'acte de penser. Des pensées heureuses me rendent heureuse, mais l'oscillation suivante gâche aussitôt cette belle humeur en me renvoyant dans les cordes de mon anxiété obsessionnelle, et tout de suite après, je suis assaillie par le souvenir d'un épisode qui m'a mise hors de moi et de nouveau je cède à l'énervement, à la contrariété ; puis mon esprit décide que le moment pourrait être indiqué par un instant d'auto-apitoiement et, dans la foulée, un sentiment de solitude s'empare de moi.
Nous sommes, après tout, ce que nous pensons. Nos émotions sont les esclaves de nos pensées, et nous, nous sommes les esclaves de nos émotions.

La mission de l'artiste ne doit pas être de résoudre irréfutablement un problème, mais de nous obliger à aimer la vie.

Si l'on me disait que je peux écrire un roman dans lequel je démontrerai de façon certaine la justesse de mes opinions sur tous les problèmes sociaux, je ne consacrerais pas deux heures à une pareille besogne. Mais si l'on me disait que ce que j'écrirai sera lu dans vingt ans par ceux qui sont aujourd'hui des enfants et qui pleureront ou riront sur mes textes, et qu'ils en aimeront davantage la vie, alors je vouerai à un tel travail toute mon existence et toutes mes forces.

- Le talent est comme la force d'un athlète.

On peut naître avec plus ou moins de dispositions, mais nul ne parvient à être un athlète simplement parce qu'il est né grand, fort ou rapide. Ce qui fait l'athlète, ou l'artiste, c'est le travail, le métier et la technique. L'intelligence que tu as reçue à la naissance est juste une munition. Pour parvenir à en faire quelque chose, il est nécessaire que tu transformes ton esprit en arme de précision.
- Pourquoi cette comparaison avec la guerre ?
- Toute oeuvre d'art est agressive. Et toute vie d'artiste est une petite ou une grande guerre, en premier lieu avec soi-même et ses limitations. Si tu veux atteindre le but que tu te proposes, quel qu'il soit, il faut d'abord l'ambition et ensuite le talent, la connaissance et enfin, la chance.

- Je suis un vrai connard, d'accord ?



Non je suis bien conscient, je suis bien conscient d'être un connard, parce que je... je me suis jamais attaché à personne, ni à rien de toute ma vie. Et le truc c'est que tout le monde l'a plus ou moins accepté genre "Ça c'est tout Jimmy !". Puis il y a eu toi. Oh, nom de Dieu, toi... Toi, tu m'as pas vu comme ça, j'avais jamais rencontré quelqu'un qui pensait sincèrement que j'ai été assez bien, jusqu'à ce que je te rencontre. Et t'as réussi à m'en convaincre aussi. Alors malheureusement j'ai besoin de toi, et t'as besoin de moi. 
- Pas du tout.
- Je t'assure que si. 

- Pas du tout. 
- Je t'assure que si.
- Arrêtes de me dire ça, je t'en prie.
- T'as besoin qu'on prenne soin de toi. 
- Pas du tout. 
- Tout le monde en a besoin. 
- J'aurais plus besoin de toi que toi de moi.
- Ça me va.
- Non ça ne va pas, c'est tellement injuste. J'avais plein de voyages à faire...
- Tu vas les faire... Je te porterai s'il le faut.
- Je ne peux pas te demander de faire ça...
- T'as rien demandé. Hé, il n'y a qu'à se dire que dans un univers parallèle il y a un couple exactement comme nous, d'accord ? Sauf qu'elle va bien et que lui il est parfait. Et leur monde tourne autour de la somme d'argent qu'ils vont dépenser en vacances, ou de qui est de mauvaise humeur ce jour-là, ou si, oui ou non ils se sentent coupables d'avoir une femme de ménage... Je ne veux pas être ce couple. Je veux être nous.

Il me disait, quand on s'aimait, un jour tu me quitteras.

Ça me faisait rire, c'était absurde, je répondais non je ne te quitterai pas. Si, tu me quitteras, tu me quitteras parce que tu es une reine et que moi j'ai le cul en plomb, tu te fous de tout, de ce qu'on dit de toi et de ce qu'on pense, de plaire et de déplaire, tu n'as pas besoin de moi, tu n'as besoin de personne, tu es forte, plus forte que moi en fait. Je riais, ça me faisait hurler de rire, plus forte que lui, besoin de personne, quelle blague. Mais lui, obstiné, répétait, tu me quitteras un jour, j'en suis sûr, mais je suis sûr aussi que personne ne t'aimera jamais comme moi. Ah, et pourquoi ? Parce que. Parce que quoi ? Parce que c'est comme ça, je te connais par coeur, je t'aime par coeur, personne jamais t'aimera par coeur comme moi. 
Je pensais qu'il avait tort, qu'on ne se quitterait jamais, il était toute ma vie, je n'allais pas quitter ma vie, il disait ça pour se faire peur, et ça me donnait le vertige de m'imaginer sans lui. Il disait ça pour se faire du mal, mais ça ne me faisait pas mal, c'était imaginer une couleur qui n'existait pas, je n'y arrivais pas.

"Je voulais juste te dire quelque chose de très important et il faut que t'y penses tous les jours.

T'es une belle personne, t'es vraiment une belle personne Ludo. Il n'y a pas beaucoup de gens comme toi. Et même si c'était il y a longtemps, même si on s'est fait beaucoup de mal... Je suis fière d'avoir été ton amoureuse. Et je voulais que tu saches aussi que, même si t'as dû t'en rendre compte... j'y arrive pas plus avec les autres. Et... merci."

Croyez-le, le véritable amour est éternel, infini, toujours semblable à lui-même.



Il est égal et pur, sans démonstrations violentes ; il se voit en cheveux blancs, toujours jeune de coeur. 

J'ai pardonné des erreurs impardonnables.


J'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion. J'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur tant de fois. J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix. Je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial, que j'ai fini par perdre.
Mais j'ai survécu ! Et je vis encore. Et la vie, je ne m'en passe pas. Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis ! Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et la vie c'est beaucoup trop pour être insignifiant.

Pour réussir son mariage, il y a quatre conditions.

Il faut trouver une femme qui t'aime sans condition, une femme qui ait du caractère et te secoue, une femme avec qui tu auras envie de coucher toute ta vie et le plus important c'est de tout faire pour que ces trois femmes ne se voient jamais...


Peut-être le bonheur n'est-il qu'un contraste mais il y a une foule de petits bonheurs qui suffisent pour parfumer la vie.




N'aies jamais de regrets. Si c'est bien, c'est merveilleux. Sinon, c'est une expérience.

- C'était ridicule. Ca ne rimait à rien. Qu'est-ce que je croyais ? Que ça allait durer comme ça des années ? Des années et des années ?


Non, je n'y croyais pas. Nous nous quittions furtivement, tristes et empotés sans jamais parler de la prochaine fois. Non, c'était intenable... Et plus je renâclais, plus je l'aimais, et plus je l'aimais, moins j'y croyais. Je me sentais dépassé, impuissant, ficelé sur ma toile. Immobile, résigné. 
- Résigné à quoi ?
- A la perdre un jour.


La vie n'est pas ce que l'on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient.

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toute personne. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d'esprit ou l'ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grand et plus petit que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudents dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugles en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d'héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de tout stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers ; pas moins que les arbres et les étoiles, vous avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelque soit votre conception de lui, et quelques soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi de votre vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tâchez d'être heureux. 

A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi, et regarder les gens tant qu'y en a.

Te parler du bon temps qui est mort ou qui reviendra en serrant dans ma main tes petits doigts. Puis donner à bouffer à des pigeons idiots, leur filer des coups de pied pour de faux. Et entendre ton rire qui lézarde les murs, qui sait surtout guérir mes blessures. Te raconter un peu comment j'étais mino, les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez le marchand, car-en-sac et Minto, caramel à un franc. Et les mistrals gagnants... 
A remarcher sous la pluie, cinq minutes avec toi, et regarder la vie tant qu'y en a. Te raconter la Terre en te bouffant des yeux, te parler de ta mère un petit peu. Et sauter dans les flaques pour la faire râler, bousiller nos godasses et se marrer. Et entendre ton rire, comme on entend la mer, s'arrêter, repartir en arrière. Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères, et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents. Et les mistrals gagnants... 
A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi, et regarder le soleil qui s'en va. Te parler du bon vieux temps qui est mort et je m'en fous, te dire que les méchants c'est pas nous. Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux, car ils ont l'avantage d'être deux. Et entendre ton rire s'envoler aussi haut que s'envolent les cris des oiseaux. Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie, et l'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants. Et les mistrals gagnants...  



Les bombes, je les préfère sexuelles, et les attentats, à la pudeur.