BLOG EN RECONSTRUCTION


A écouter mon coeur tambouriner dans ma poitrine, je me suis dit qu'on pouvait peut-être mourir d'un baiser.

- Est-ce que nous nous sommes embrassés hier soir ?

- Oui.
- Eh bien, ça n'avait rien de mémorable ; je ne m'en rappelle absolument pas.
Alex éclate de rire.
- Je rigole. Non, on ne s'est pas embrassés. Quand on le fera, tu t'en rappelleras. Toujours.
Mais qu'importe, elle engrange les images de ces moments volés et se les projettera les soirs de solitude comme un vieux film dont on ne se lasse jamais. Car l'éclat de quelques heures de bonheur suffit parfois à rendre tolérables les désillusions et les saloperies que la vie ne manque pas de nous envoyer.

Chère Obsession, pourrais-tu avoir la gentillesse de me sauver de moi-même ?



Sinon je mets les pieds dans l'eau et les doigts dans la prise. Il existe une chose qui est pire que d'être avec toi : c'est d'être sans toi. Reviens. Si tu reviens, je t'offre une New Beetle. Bon, d'accord, c'est un peu con comme proposition mais c'est de ta faute : depuis que tu es partie, je deviens de plus en plus sérieux. Je me suis aperçu qu'il n'existait pas d'autre fille comme toi. Et j'en ai conclu que je t'aimais.

J'ai un problème avec la logique.

Je n'ai jamais compris comment on pouvait dire une chose et son contraire.
Jurer qu'on aime quelqu'un et le blesser, avoir un ami et l'oublier, se dire de la même famille et s'ignorer comme des étrangers, revendiquer des grands principes et ne pas les pratiquer, affirmer qu'on croit en Dieu et agir comme s'il n'existait pas, se prendre pour un héros quand on se comporte comme un salaud.

A tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils.

Tous les chemins qui me sont passés à côté. A tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils. A tout ce que je n'ai pas été. Aux malentendus, au mensonges, à nos silences. A tous ces moments que j'avais cru partager. Aux phrases qu'on dit trop vite et sans qu'on les pense. A celles que je n'ai pas osées. Aux années perdues à tenter de ressembler. A tout ce que je j'ai pas vu tout près, juste à côté. Tout ce que j'aurais mieux fait d'ignorer. Au monde, à ses douleurs qui ne me touchent plus. Aux notes, aux solos que je n'ai pas inventés. Tous ces mots que d'autres ont fait rimer et qui me tuent. Aux amours échouées de s'être trop aimé. Visages et dentelles croisés juste frôlés. Aux trahisons que je n'ai pas vraiment regrettées. Aux vivants qu'il aurait fallu tuer. A tout ce qui nous arrive enfin mais trop tard. A tous les masques qu'il aura fallu porter. A nos faiblesses, à nous oublis, nos désespoirs. Aux peurs impossibles à échanger. 
A nos actes manqués.

Croire au bonheur, c'est déjà se donner le droit d'y accéder.

C'est s'ouvrir à autre chose que nos vieilles façons de penser enfouies dans le fond de notre subconscient. C'est accepter qu'il soit possible pour soi d'arriver à vivre dans la magie du bonheur. C'est reconnaître que cet état existe pour les autres, et qu'il est maintenant possible pour soi-même. Le bonheur, c'est un état d'esprit conscient. Rien d'autre ! C'est en pensée qu'on est heureux ou non. Changez vos pensées et vous changerez votre vie.

C'est affreux, comme nous pouvons être durs avec les gens qui comptent le plus pour nous, en sachant souvent que l'on fait une erreur, mais juste pour exprimer des frustrations qui ne tiennent qu'à nous-mêmes...

Nous passons notre vie à la recherche du bonheur - cet impalpable élément qui rendrait toute vie harmonieuse si seulement nous le capturions. Or le bonheur peut être atteint à condition toutefois de comprendre de quoi il est fait. C'est seulement en le sachant que nous pourrons nous concentrer sur ce qui nous rendra heureux.



Poursuivre le bonheur, au lieu de le laisser venir, n'est-ce pas courir après le reflet d'un mot ? En fait, les hommes seraient plus heureux si on leur parlait moins de bonheur !




Autant rigoler, la vie va te sembler tellement longue si tu prends trop au sérieux les choses qui t'arrivent...

Il désirait du papier et un stylo.


Renouer avec sa vie. Par l'écriture. Ecrire tout ce qui lui passait par la tête, et ensuite, faire le tri. Ne conserver que l'essentiel, c'est-à-dire que les bons souvenirs. Était-ce possible de réinventer sa vie ? 



N'ayez pas peur d'aimer, aimez de tout votre coeur, mais n'attendez pas tout de l'autre. Il n'est que ce qu'il est.



Tout bonheur est poésie essentiellement, et poésie veut dire action ; l'on aime guère un bonheur qui vous tombe, on veut l'avoir fait. Imaginez-vous un collectionneur qui n'aurait pas fait sa collection ?

La lutte de tous les jours, elle repose sur l'amour.

Pas sur l'ambition, le besoin d'avoir, de posséder, mais sur l'amour... Pas l'amour de soi, non plus. Ça, c'est le malheur, c'est ce qui nous fait tourner en rond. Non ! sur l'amour des autres, l'amour de la vie. Quand tu aimes, tu es sauvée. 

Il existe un parallèle troublant entre le développement du tourisme et la multiplication des histoires sentimentales.



Nous aimons comme nous voyageons, pour de courtes périodes et suivant des circuits organisés. Nous tombons amoureux pour avoir des souvenirs, des lettres, une collection de sensations, de nouvelles couleurs dans nos iris ; pour pouvoir en parler au bureau, à nos amis, à notre psy. Il n'y a pas de différence entre l'amour et les voyages, car nous en revenons toujours.
Pour un homme, aimer, c'est cueillir la beauté d'une femme, la mettre sous serre pour qu'elle s'y sente à l'abri et la chérir... jusqu'à ce que le temps la fane, alors les hommes repartent cueillir d'autres coeurs. 
Je me suis fait la promesse que si un jour il m'arrivait d'aimer, d'aimer vraiment, alors je préserverais la fleur et m'interdirais de la couper.

Ce soir-là, tu étais amoureux, sans équivoque possible.


Les femmes sentent cela, il me semble. Elles sont régulièrement percluses de doutes, rongées par des inquiétudes, soucieuses de se barder de certitudes, mais il est des moments, des occasions où elles savent intuitivement et absolument que le doute n'est pas permis : l'homme en face d'elles ne ment pas, ne triche pas, il est à leur merci. Elles ont cette assurance, tout à coup, qui les rend encore plus belles. Oui, ce soir-là, je me suis trouvée belle et j'ai oublié mon anxiété. Tu étais amoureux. Et puis, c'est passé.

J'aurais voulu être professeur de vie.

J'aurais appris aux enfants, aux adultes aussi, tout ce qui n'est pas dit dans les livres... Je leur aurais appris les choses délicates de la vie... 
Qu'un amour entretenu ne s'use pas, que la seule liberté qui vaille d'être vécue est la liberté d'être, qu'il est important de prendre le temps de regarder un nuage, de suivre le vol d'un oiseau, de se laisser surprendre par l'infime des choses de la vie. Qu'il est important d'apprendre à s'aimer, à se respecter, à se définir. Qu'il est encore plus important de ne pas se laisser enfermer dans les jugements, de résister aux rumeurs, aux idées toutes faites, aux modes. J'aurais essayé de leur apprendre à remettre en cause leurs croyances quand elles sont devenues des certitudes, pour laisser plus de place à l'imprévisible de la vie.



Tu vois, en amitié on ne passe pas devant le maire, alors il n'y a pas vraiment de date anniversaire ; mais ça peut quand même durer toute une vie puisqu'on s'est choisis.



Sauf en cas de crime ignoble, je ne comprends pas qu'on rompe. Dire à quelqu'un que c'est terminé, c'est laid et faux. Ce n'est jamais terminé. Même quand on ne pense plus à quelqu'un, comment douter de sa présence en soi ? Un être qui a compté compte toujours.


Elles attendent le Prince Charmant, ce concept publicitaire débile qui fabrique des déçues, des futures vieilles filles, des aigries en quête d'absolu, alors que seul un homme imparfait peut les rendre heureuses.




Je crois que je l'ai toujours aimée ; pourquoi suis-je incapable de lui dire ? Je fuis celle qui me plaît, j'ai peur de ce qui m'attire, j'évite celle qui m'aime, je drague celles qui s'en foutent. 

Je voulais simplement te dire que ton visage et ton sourire resteront près de moi sur mon chemin.

Te dire que c'était pour de vrai, tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a fait, que c'était pas pour de faux, que c'était bien. Faut surtout jamais regretter, même si ça fait mal, c'est gagné. Tous ces moments, tous ces mêmes matins. Je vais pas te dire que faut pas pleurer, y a vraiment pas de quoi s'en priver, et tout ce qu'on n'a pas loupé, le valait bien. Peut-être que l'on se retrouvera, peut-être que oui, peut-être pas. Mais sache qu'ici bas, je suis là. 
Ça restera comme une lumière qui me tiendra chaud dans mes hivers, un petit feu de toi qui s'éteint pas.

Q'y a-t-il de plus beau dans une relation ?



Le plaisir de l'anticiper dans l'attente. Le bonheur de la vivre au présent. L'émerveillement de son souvenir. Une immense nostalgie de n'avoir pas su la vivre à pleine vie.

Heureux les coeurs qui peuvent plier, car ils ne seront jamais brisés.



Sont-ils si heureux que ça... Un coeur qui ne se brise pas ne peut pas guérir. Si on ne connaît ni l'épreuve ni la guérison, on n'apprend rien et si l'ont apprend rien, on ne change pas. Mais les épreuves et les changements font partie de la vie. 
Tous les coeurs devraient-ils être brisés ?

I think everything in life is art.

What you do. How you dress. The way you love someone, and how you talk. Your smile and your personality. What you believe in, and all your dreams. The way you drink your tea. How you decorate your home. Or party. Your grocery list. The food you make. How your writing looks. And the way you feel. 
Life is art.